Le groupe La-33 dans l’histoire de la salsa dura

- Né au début des années 2000’, le fameux orchestre…

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La-33 l’histoire de la salsa dura

Le groupe colombien La-33 remet la salsa urbaine ou “salsa dura new-yorkaise” sur le devant de la scène française.

La Salsa Dura dans l’histoire de la Salsa … dura ou romantica ?

On entend souvent parler de la salsa de façon générique, cette musique peut être qualifiée de latino, romantique, endiablée et torride à la fois, mais la vérité c’est qu’il n’y a pas qu’une seule salsa, mais plusieurs, et aujourd’hui c’est de la salsa dura dont je vais te parler.

Alors que la salsa caribéenne est née aux débuts des années 60, la “Salsa Dura”, aussi connue sous le nom de salsa brava ou salsa gorda, s’est développée aux USA dans les années 70. Avec un accent mis sur la partie instrumentale de la musique, elle s’oppose généralement à la “salsa romantica”, plus orientée pop et qui a eu beaucoup de succès dans les années 80.

La salsa dura tire ses origines des solos agressifs au piano et aux percussions comme ceux, du roi de la Salsa, Richie Ray, accompagnés de ce son bestial de trompettes et de saxophones invitant à danser. Ses origines remontent même plus loin, avec Los Alegres All Stars de Charlie Palmieri, véritables pionniers de la Salsa Dura. (*)

Le genre est né ensuite de la fusion des rythmes latinos avec les styles anglo-saxons à New York, où de grands ensembles, tels que celui de la Fania All-Stars, orchestre qui a réuni les meilleurs musiciens et chanteurs de la maison de disques Fania Records, ont adapté le genre salsa au format « descarga ».

C’est bien l’accent mis sur la partie instrumentale de la musique dont on parle, et qui te fera danser de façon endiablée, cet été par exemple, avec le fameux groupe La-33 qui passe à Arvieu entre Albi et Millau début juillet dans le cadre du festival Pueblo Latino .

 

La-33 remet la salsa urbaine ou “salsa dura new-yorkaise” sur le devant de la scène

Mais alors, tu dois te demander qui est La-33 justement ?

Né au début des années 2000’, le célèbre orchestre colombien “La-33” émerge, dans la 33ème rue de Bogotá, l’immense capitale culturelle colombienne, son centre historique pavé, ses cafés qui invitent à la bohème, sa musique, ses cours de danse, ses rencontres artistiques et culturelles.

Les deux frères Mejia, Sergio et Santiago, qui sont à l’origine de La-33 partagent le même rêve : vivre de la musique et, au milieu de l’année 2001, décident de faire de leur maison familiale un lieu de rencontres et d’échanges pour répéter.

Cette rue n°33 devient pour de nombreux artistes un lieu de rencontre  des musiques d’horizons différents. Et comme tu as pu le remarquer, ce numéro deviendra le nom du groupe.

Les frères Mejia y rencontrent des musiciens de Jazz, de Rock, de Ska et de fil en aiguille, le groupe se constitue par ce mélange d’influences musicales.

La salsa n’est pas leur première influence puisqu’ils s’inspirent justement de rythmes new-yorkais des années 70’ avec des sons sales et bruts caractéristiques de la ville à cette époque de tourmente, mêlés aux rythmes caribéens.

Quand ils se sont sentis prêts, ils ont investi les bars traditionnels de la ville de Bogota en interprétant des classiques dans leur genre avec notamment “La Pantera Mambo”, une version revisitée de la panthère rose d’Henri Mancini qui est à l’origine du succès de la formation. C’est grâce à ce titre que tu peux désormais voir La-33 en tournée depuis 2006 !

Allez ! Lance-toi et découvre ce titre en mode “Salsa Dura” : La Pantera Mambo.

Leur album sorti en 2004 nommé “la 33”, s’impose alors sur la scène de la salsa colombienne avec comme autres titres populaires “Soledad” ou encore “Qué rico boogaloo”.

El Robo”, une autre musique phare du groupe, est née d’une grande frustration du pianiste et coordinateur du groupe Santiago Mejia, qui se fait voler son piano (au revoir piano chéri, envolé, y’a plus !) en pleine capitale. Cette histoire permettra au titre de devenir un tube international en 2007. Comme quoi, même dans les mauvais moments ils ont su en tirer du bon. Ils sont forts ces frères Mejia !

Sans aucun contrat avec une maison de disque, ils parviennent à vendre 20 000 exemplaires de ce premier CD (tu sais le truc rond que tu lis sur les chaines hifi à l’ancienne, oui, oui, fais pas genre tu connais pas…). La musique qui s’en dégage est à leur image : elle fait transparaître leurs luttes personnelles, leurs sentiments et leurs désirs de vivre tout simplement.

Dès 2005, ils vivent de leur passion musicale (ce qui est assez dingue !), notamment avec une première tournée à l’internationale.

La-33 est désormais diffusée sur toutes les radios de musique latine : en Allemagne, en Suisse, en Hollande, en Autriche et fait danser des milliers de personnes dans les boîtes de nuit européennes.

Ils ont participé à une dizaine de festivals et ont rencontré les plus grands : Madonna, Carlos Santana, INXS, Alanis Morissette, Tito Puente, Eddie Palmieri (entre autres…).

Donc si t’es devenu(e) fan(e) d’un coup d’un seul, ou que tu l’étais déjà, tu peux les voir en live à Arvieu (à deux pas de Millau et d’Albi (et si vraiment tu sais pas où c’est, je te laisse localiser ça sur GoogleMaps) lors du nouveau Festival Pueblo Latino le samedi 6 juillet !

Tu peux les retrouver aussi sur facebook et pour « moverte » aux rythmes de leur orchestre de folie, RDV sur ta plateforme de musique préférée ! A Gozar!

(*) Source Wikipedia

 Clara Rodrigues Fernandes – Agnès Duverney – Inès Pozzo

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